On s'accorde deux jours entiers à Las Vegas, la "Mecque du jeu". Cela peut sembler beaucoup compte-tenu de notre programme hyper chargé, mais c'est une ville si différente de ce que nous connaissons qu'elle vaut la peine de s'y attarder un peu... Et en même temps, ça nous repose aussi, surtout Aurel : 5200 km en 14 jours avec les visites, ça fait pas mal !
Nous commençons de suite par une session "emplettes" ; oui car nous avons décidé de nous offrir un dîner au Stratosphère pour nos anniversaires.
Puis nous déambulons sur le Strip, comme ils l'appellent ici, autrement dit Las Vegas Boulevard. Nous sommes épatés par le gigantisme des constructions et aménagements !
Les investisseurs ont ici laissé libre-cour à leur mégalomanie et on peut dire que c'est très réussi.
Oui, c'est très superficiel... Las Vegas vous fait tout oublier ; on perd tout repère, toute notion, surtout celle du temps : il fait si chaud dehors qu'on s'enferme volontiers dans les centres commerciaux spectaculaires...
... dans les casinos où il n'y a jamais d'horloge, jamais d'indication pour trouver la sortie, où il fait toujours sombre quelle que soit l'heure du jour ou de la nuit... Bref, tout y est savamment orchestré pour vous retenir et dépenser.
Le soir, les grands hôtels proposent des spectacles hydro et pyro-techniques débordant d'imagination (le volcan factice du Mirage entre en éruption tous les quarts d'heure, de la tombée de la nuit à minuit) ; les façades se parent de mille feux et scintillent jusqu'au lever du jour.
Nous poussons la balade vers Fremont Street, la mythique rue du "down town" (centre-ville) puisque c'est elle qui a vu naître les premiers casinos.
Les proportions y sont plus humaines, bien que l'extravagance soit toujours de mise !
La rue est coiffée d'un toit de diodes et diffusent des shows... à l'américaine, "of course" !
Las Vegas vaut aussi le coup d'oeil le jour : des piscines improbables, des serres exotiques dans les halls d'hôtels, des bassins de dauphins, des zoos avec en vedette des tigres blancs !
Ce qui est appréciable ici, c'est que même les plus modestes peuvent régaler leurs yeux et ce, sans discrimination ; par exemple, entrer chez Louis Vuitton en short et tongues, c'est possible et aucun des vendeurs ne se permettra un regard méprisant. Pour ça, il faut dire qu'ils sont détendus les américains ; on est loin de la pédanterie des boutiques parisiennes !
Pour notre dernière nuit à Vegas, nous nous offrons un nouvel hôtel : l'Excalibur avec son allure la plus folle du Strip !
Nous tentons aussi notre chance aux machines à sous... qui ne fonctionnent plus qu'avec des vouchers désormais...
De mon côté, je mise prudemment 2$ et en gagne 18$, excellent retour sur investissement me dis-je... Oui mais au premier dollar perdu, j'arrête immédiatement !
Quoi ?!!!............... Je n'aime pas perdre.
Après tout, voilà qui me préserve d'une éventuelle addiction au jeu :)