On s'offre notre jour de repos dans une auberge de Pisco où nous fêtons dignement la fin de notre périple vélo.
Deux Pisco à Pisco :)
Notre avion pour San Fransisco décolle le 1er mai. Nous prenons les infos sur les bus pour Lima ; une compagnie nous confirme qu'il y a un départ demain matin à 5h30.
Wouahou, c'est encore tôt tout ca... Mais en définitive, ce n'est pas plus mal car une fois à Lima, il nous faudra trouver des cartons pour emballer nos deux vélos. Ah oui, pas question de les abandonner après de si bons offices !
Le jour-dit, nous nous présentons comme convenu à 5h devant la compagnie de bus. Tout a l'air bien endormi...
On poireaute un bon moment quand un homme nous avertit qu'a priori, cette compagnie ne roule pas aujourd'hui ! Pourtant hier, le monsieur nous a bien dit : "si si mañana, no hay problema".
Enfin, apparamment il ne connaissait pas vraiment son boulot car à 5h30, il ne se passe toujours rien.
Je fulmine !
Du coup, nous filons à la sortie de la ville, rejoindre la Panaméricaine sur laquelle nous aurons plus de chance d'attraper un bus pour la capitale. En effet, sur place nous trouvons de suite un pigeon-voyageur et c'est parti pour 3h30 de trajet.
En chemin, nous découvrons tout ce que nous devions initialement faire à vélo ; nous longeons une partie du temps l'océan. Il ressemble à l'idée que l'on s'en fait : des plages désertiques de plus d'1 km de large avant d'approcher les première vagues, des tubes comme dans les compétitions de surf qui s'enroulent à la vitesse de notre bus ; la brume épaisse et blanche rendant l'atmosphère encore plus inhospitalière.
Nous arrivons à Lima vers 10h et prenons la direction de l'aéroport pour y trouver une auberge tout près. Sur la parcours, nous questionnons quelques badauds pour dégoter nos cartons et trouvons notre bonheur juste deux rues plus loin, ainsi que la fameuse clé de 15 pour démonter les pédales (les vélos doivent se présenter guidon tourné, pédales retirées et pneus dégonflés).
Bon, mesurer près d'1,20m de large sur des axes surpeuplés, c'est pas top !
Nous rencontrons un policier extrêment serviable qui nous indique la direction de notre auberge en tout point ; voilà qui nous réconcilie avec les travailleurs péruviens :)
Ce n'est pas tout à côté ; près de 20 km ! Mais c'est notre dernière ligne droite avant le décollage pour les "States" :)
Demain matin, départ prévu à 10h30 pour une arrivée au pays de la démesure le 2 mai à minuit.