Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 14:50

Avant de reprendre notre route, nous terminons les tâches essentielles : impression du topo du Sud-Lipez (kilomètrages, points d'eau...), envoi d'un colis chez nous (compter bien 3/4 d'heure d'attente :)) avec ce dont nous n'avons plus besoin, dernières petites courses et surtout dernier moment de confort, un resto !

 

P1020764

Nous salivons rien que de revoir cette photo !

 

Nous décollons vers 15h, direction la Bolivie. La route longe le volcan Licancabur que nous aurions aimé grimper, mais il est exceptionnellement couvert de neige (ce qui arrive à peu près jamais d'habitude... ben voyons). En tout cas, vue d'en bas, l'asphalte semble si pentu que je m'imagine déjà parcourir les 40 km de montée (+2000 m de dénivelé) à pied !

 

P1020768

 

Finalement, bien qu'à peine à 4 km/h, nous restons sur nos selles, le goudron étant suffisamment bon pour rouler.

 

Nous avancons très tranquillement jusqu'à 19h, heure à laquelle nous posons la tente. Pas trop le choix au niveau des emplacements : ce sera près de la route car nous sommes cernés par deux canyons infranchissables !

 

P1020803

 

Mais il y a peu de passage donc pas de bruit. N'empêche que pour une reprise, c'est dur !

 

Distance : 26 km - Temps : 3h24 - Moyenne : 7,7 km/h

Partager cet article
Repost0
28 février 2012 2 28 /02 /février /2012 14:46
Joyeux anniversaire Fanfounette !
 
 
Moi qui pensait qu'en quatre jours, j'aurai le temps de faire les boutiques... Pensez-vous !
La première chose à faire, c'est de retrouver un appareil photo digne des paysages qui nous attendent ; pour cela, direction Calama à 1h30 de route. Ca tombe super bien car nos compagnons de la veille y vont également. C'est la fin des vacances pour Brigitte et Claude et un vol les attend à Calama. Après un petit café d'adieu, le reste de la troupe nous dépose en plein centre commercial de la ville ; exactement ce dont nous avons besoin. Merci à eux ! Par bonheur, nous trouvons tout ce qu'il nous faut : appareil photo à prix correct, de nouvelles sandalettes pour moi (c'est pas l'achat dont je rêvais, mais j'en ai perdu une sur les pistes infernales, alors...).
 
Pour le retour, on prend le bus et à peine arrivés, nous sautons dans un excellent petit resto que l'on nous a conseillé. Il faut quand même qu'on fête notre arrivée à San Pedro de Atacama :)
 
Les deux jours suivants, nous sommes à fond sur le blog et sur la remise en état des vélos.
 
P1020798
 
Et pour notre dernier jour de repos, on s'offre une petit remise en jambe vers la Vallée de la Lune (une autre bien sur).
 
P1020772
 
Elle se trouve à 5 km de la ville et on peut s'y promener "à bicycletteeeeuuuuh". Parfait pour une matinée découverte qui nous changera un peu d'air :)
 
Ayant beaucoup plu ces dernières semaines, tous les sédiments et minéraux ont sêché en surface recouvrant les roches d'une pellicule blanche. On croirait qu'il a neigé !
 
 
En posant le pied dessus, ca croustille sous les semelles.
 
P1020797
 
Nous nous balladons deux bonnes heures avant de reprendre le chemin du retour.
 
P1020787
 
Lors de notre excursion à Calama, nous avons également fait les grosses provisions pour les 10-12 prochains jours ; en effet, nous allons quitter le Chili pour la Bolivie et notre tracé nous fait traverser un désert (le Sud-Lipez ou l'Everest du cyclotouriste) ! Il nous faut donc au moins dix jours d'autonomie en nourriture car il n'y a évidemment pas de "kiosko" derrière les dunes de sable :)
Dans nos sacoches : polenta sucrée (polenta + sucre + lait entier en poudre + fruits secs + céréales), polenta salée (polenta + soupe pour parfumer + cacahuètes et amandes + fromage), purée en flocon, huile d'olive, thon, crackers, confiture et l'irremplacable beurre de cacahuètes (3000 Kcal les 500g !).
 
Le choix de la polenta s'explique pas tellement par goût, mais parce que sa cuisson demande peu d'eau et peu de carburant (pates : 8 min de cuisson ; riz : encore pire...).
Voilà. Inutile d'espérer manger des fruits ou des légumes cela va de soi...
 
C'est une partie que j'appréhende un peu car il y aura beaucoup de "poussage" du vélo, les pistes n'étant absolument pas prévue pour eux, beaucoup de sable, etc. Et puis, tous les cyclos qui l'ont fait le déconseillent à tous les cyclos qui le font quand même... :)
Très dur donc, mais semble-t-il infiniment beau. Alors je mise tout sur les paysages pour nous remonter le moral quand il le faudra.
 
Distance : 37 km - Temps : 2h38 - Moyenne : 14 km/h
Partager cet article
Repost0
24 février 2012 5 24 /02 /février /2012 02:20
Hommage à Charles Baudelaire
L'invitation au voyage
 
Mon enfant, ma soeur,
Songe à la douceur
D'aller là-bas vivre ensemble !
Aimer à loisir,
Aimer et mourir
Au pays qui te ressemble !
Les soleils mouillés
De ces ciels brouillés
Pour mon esprit ont les charmes
Si mystérieux
De tes traîtres yeux,
Brillant à travers leurs larmes.
 
Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Des meubles luisants,
Polis par les ans,
Décoreraient notre chambre ;
Les plus rares fleurs
Mêlant leurs odeurs
Aux vagues senteurs de l'ambre,
Les riches plafonds,
Les miroirs profonds,
La splendeur orientale,
Tout y parlerait
À l'âme en secret
Sa douce langue natale.
 
Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Vois sur ces canaux
Dormir ces vaisseaux
Dont l'humeur est vagabonde ;
C'est pour assouvir
Ton moindre désir
Qu'ils viennent du bout du monde.
Les soleils couchants
Revêtent les champs,
Les canaux, la ville entière,
D'hyacinthe et d'or ;
Le monde s'endort
Dans une chaude lumière.
 
Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Prendre son café dans le silence le plus complet, dans l'immensité du désert, ca n'a pas de prix. Nous profitons de ce paisible moment et décollons des lieux vers 10h. Nous ne sommes pas pressés car San Pedro de Atacama est à moins de 50 km, en descente et sur le bitume.
 
Même si de temps en temps, nous avons des surprises,...
 
P1020207
 
...l'asphalte continue de nous ravir, nous laissant admirer le paysage à plus de 180°, au lieu d'avoir le nez rivé sur notre roue avant :)
Vers 11h, nous arrivons Toconao, petit village-oasis planté au milieu de la sêcheresse environnante ; ils y cultivent fruits et légumes toute l'année, grâce à l'eau d'un canyon.
 
P1020149
 
Nous décidons de rester dans ce havre de paix pour la pause-déjeuner. Dans le "kiosko" (petite épicerie), on se rue sur les carottes, tomates et bananes ! Enfin autre chose que polenta/pates :) La petite église vaut également un coup d'oeil amusé à l'intérieur avec ses poupées à l'éfigie du Christ, de la Vierge Marie et autres "célébrités".
 
Quand nous repartons, nous dévalons la route dans un site incroyablement plat d'un côté et bordé de montagnes de l'autre. Les couleurs sont elles aussi féeriques : quelqu'un semble avoir déversé sa boîte de pastels sur l'horizon. Du beige au grenat, du rose au framboise... Une aquarelle douce et harmonieuse se dessine devant nos roues !
 
Nous sommes enfin à San Pedro vers 14h30 et frappons par hasard à la porte d'une auberge tenue par des francais.   P1020167
 
C'est également un centre d'événements culturels et ce soir, nous avons droit à un chouette concert de guitare :) Nous rencontrons également Brigitte, Claude, Jean-Seb, Anne-Sophie et Alexandre qui découvrent le Chili en famille et avec qui nous passons une soirée vraiment sympathique !
Et puis, ultra-touristique, la ville, je le sens, comblera toutes nos attentes (je pense bien sur aux petites boutiques :)).
 
Distance : 49 km - Temps : 2h50 - Moyenne : 17,2 km/h
Partager cet article
Repost0
23 février 2012 4 23 /02 /février /2012 21:16

Quand le réveil sonne à 6h45, il fait encore nuit. Alors ca, c'est impossible de se lever quand le soleil ne l'est pas ! Du coup, on se rendort une petite heure ; mais quand nous sortons de la tente, il fait si froid que tout a gelé !

 

P1020081

 

C'est décidé, la prochaine fois, on ne quitte pas nos duvets tant que le soleil n'est pas au-dessus de l'horizon.

 

La journée est parfaite : pas de vent, une température idéale pour pédaler et... que dire des paysages ! Des montagnes aux sommets enneigés, des étendues de verdure et une piste impeccable de surcroît. Il y a des jours comme ca...

 

P1020194

 

A nouveau, un pick-up de gendarmes s'arrête à notre hauteur : "On peut vous déposer si vous voulez" :) Non... Toujours pas. Encore moins aujourd'hui que toutes les meilleures conditions sont réunies !

 

Nous roulons en direction de Socaire où nous pourrons enfin racheter des vivres (manger autre chose que de la polenta et des biscottes tartinées à l'huile). Le village n'est plus qu'à 30 km et c'est de la descente ; aisé donc. L'enchantement du jour est encore plus fort quand nous croisons le chemin d'un troupeau de lamas (oui, je sais, on est très "chasse-pêche-nature":)). C'est vraiment drôle comme animal ; à la fois curieux et froussard, grâcieux et clownesque avec ses contorsions pour se gratter...

 

P1020198

Il y en a un qui a du mettre de notre crème solaire !

 

Nous atteignons Socaire vers 12h30 et retrouvons... le BITUME ! Yeeeehaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah !

 

P1020200

Je t'aime bitume, tu es le plus beau des bitumes... ! 

 

En passant devant un petit resto, on n'hésite pas une seconde : on s'attable illico :) C'est menu unique au déjeuner et quelle bonne surprise quand la dame nous dépose deux grandes assiettes de soupe ! Des légumes, du persil frais, de la pomme de terre... Youpi. Ca c'est pour l'entrée, car ensuite, nous avons un plat poulet-riz-pomme-de-terre-quinoa. Avec ca, on pédale jusqu'à Paris :) Quel excellent repas !

 

P1020110

On finit tout ! Les assiettes sont si propres qu'elles peuvent être rangées.

Même les deux litres de rouge qui tache, y passe.

 

Après quelques courses (enfin !), nous nous remettons en selle afin de nous approcher au plus vite de San Pedro de Atacama. Le prochain village, c'est Toconao, à une cinquantaine de kilomètres; à priori, ce sera pour demain.

 

Hormis un passage ravagé, la route est exceptionnellement agréable : 20 km de descente avec de l'asphalte, ca change la vie ! Nous filons donc à vive allure dans le fameux désert d'Atacama.

 

P1020202

 

Sur notre droite, les volcans enneigés aux pentes caillouteuses, blanches, roses ou rouges... et sur notre gauche, une platitude absolue, quelques dunes de sable mais surtout une mer de sel, avec par endroit une terre craquelée.

 

P1020124

 

Nous sommes si forts quand on ne pédale pas :) qu'on n'est plus qu'à 8 km de Toconao, contre toute attente. Mais on se le garde pour demain car le soleil étant encore haut et chaud, nous allons nous offrir le privilège d'une toilette avant la tombée de la nuit. Car oui, six jours sans douche, ca commence à faire ; alors ayant largement assez d'eau pour tenir jusqu'à demain, on ne va pas s'en priver !

Nous plantons la tente en plein désert, coincés entre deux dunes pour se protéger un peu du vent.

 

Distance : 75 km - Temps : 4h32 - Moyenne : 16,5 km/h

Partager cet article
Repost0
22 février 2012 3 22 /02 /février /2012 17:22

Aller, il faut quitter le confort d'être au chaud... Nous petit-déjeunons avec nos deux gardiens, une petite photo-souvenir et hop, nous voici bravant le froid. Et c'est peu de le dire : nous sortons les moufles pour pédaler ! Le vent cinglant n'épargne aucune partie du corps laissée à l'air libre ; nos joues sont comme cristallisées dans la glace. Ca pique, ca brûle, les yeux en pleurent. Un vrai bonheur :)

 

Le ciel est très couvert mais le soleil parvient à percer l'épaisse couche de nuages de temps en temps, donnant aux alentours de belles couleurs d'ambre.

 

P1020181

 

En chemin, nous rencontrons un troupeau de vigognes ; ca ressemble aux guanacos mais bien plus petits. Quelle fourrure... Elles n'ont pas besoin de doudounes elles !

 

P1060150

 

Nous roulons sur une piste correcte et un relief plutôt aisé ; ca fait du bien de ne pas en baver :) Très vite, les paysages sont aussi diversifiés qu'enchanteurs. D'une terre peu fertile naissent d'improbables roches oranges... puis une vallée lunaire abrite la lagune Tuyaito avec ses eaux turquoises, une végétation marécageuse et des flamands roses !

 

P1020186

 

C'est un pur régal pour les yeux et pour les sens également : ce silence absolu, comme c'est apaisant !

 

P1020052

 

L'ambiance est si relaxante que nous n'avancons pas beaucoup, profitant du spectacle envoûtant de la nature, rien qu'elle, sans aucune trace de civilisation.

 

P1020185

 

On change ensuite de cap, la route prenant la direction de l'ouest ; fini la protection de la montagne contre le vent... Au bout de quelques kilomètres, on n'en peut plus. Il n'y a pas que la difficulté que cela ajoute, il y a aussi le bruit qu'il fait ! Il souffle si fort qu'on finit par mettre nos bouchons d'oreilles. C'est tout autre chose quand on n'a plus le son des rafales qui vient nous assomer.

Nous pédalons donc dans notre calme intérieur, à juste entendre notre respiration qui s'emballe parfois dans les côtes... Ca n'a l'air de rien, mais c'est bien moins fatiguant.

 

Le tracé nous amène ensuite à traverser le salar (saline) Aguas Calientes. Là encore, nous ne résistons pas : nous descendons de nos vélos pour y poser les pieds. Ce que l'on pourrait confondre de loin avec du sable très blanc est en réalité du sel. Avec l'eau translucide de la lagune, on se croirait sur une plage paradisiaque.

 

P1020074

 

Bon, il ne faut pas espérer pouvoir se mettre en maillot de bain avec ces températures... et ne parlons pas de celle de l'eau ! Ce décor aveuglant de blancheur nous captive un bon moment et nous y resterions bien plus longtemps, surtout quand on voit la continuité de notre route qui mooooonte...

Nous avalons deux ou trois gâteaux pour se donner des forces et attaquons. Le vent ne nous épargne pas, nous l'avons en pleine poire. Plusieurs camionettes de touristes descendent ce même chemin jusqu'aux lagunes à une vitesse folle. Les conducteurs lèvent souvent la main ou le pouce en guise de félicitations. Les touristes, eux, sont plus surpris ; ils sortent parfois juste leur appareil photo sans nous saluer, comme si nous étions des curiosités, au même titre qu'une autre dans ces paysages magiques. D'autres en revanche sont beaucoup plus communicants et on ne compte plus les sourires et gestes encourageants :)

 

Nous longeons une montagne à la forme d'une grosse charlotte au chocolat, saupoudrée de sucre glace et nappée de chantilly. A moins que ce ne soit ma faim qui me donne des hallucinations... Au bout d'une bonne heure et demi d'efforts soutenus, nous profitons d'une faille dans le sol pour s'y mettre à l'abri d'Eole et déjeuner. Quand je dis déjeuner, c'est un bien grand mot ! En effet, nous n'avons plus grand-chose dans les sacoches car aucun village ne nous a permis de nous ravitailler depuis San Antonio de los Cobres. Ainsi notre maigre pitance se résume à des crackers avec de l'huile d'olive... Oui, de l'HUILE ! Comme chez Jacques Martin :

- "Qu'est-ce qu'elle te fait à manger ta maman ?"

- "De l'huile." :)

Non pas que ce soit mauvais, mais c'est pas très réconfortant comme repas.

 

Nous sautons de nouveau sur les vélos ; je me mets en mode peloton derrière Aurel et nous franchissons un nouveau col (dont on ne connait pas l'altitude). De l'autre côté, le bonheur nous tend les bras : la descente !

 

P1020191

Surprise, nous n'avons plus de vis-à-vis !

 

C'est vers 18h que nous stoppons la journée, à ma demande comme souvent :) On plante la tente près de la route mais il y a si peu de passage que ca ne devrait psa nous gêner...

 

Distance : 60 km - Temps : 5h47 - Moyenne : 10,4 km/h

Partager cet article
Repost0
21 février 2012 2 21 /02 /février /2012 13:21

Au lever ce matin, nous avons 2°C dans la tente... Ah bah ca, ca donne vachement envie de sortir du duvet ! Mais voilà, un coup de zip pour ouvrir la toile et le paysage baigné de soleil qui s'offre à nous est irrésistible.
En plus, le vent terrible de la veille s'est endormi pour le moment. Quel plaisir de prendre son café dans une ambiance aussi calme et sereine, loin de l'empressement lié aux intempéries...

 

P1050810

Ouech, y'a trop d'soleil sa mère ! 

 

Nous enfourchons nos Escapade vers 9h, profitant de ce que le temps est tranquille. La magie opère immédiatement : nous avons l'impression de rouler sur la Lune ! Des étendues caillouteuses à perte de vue et quelques pics ayant surgit du sol par on ne sait quelle bizarrerie géologique... C'est tout bonnement grandiose.

 

P1050816

 

Bon, bien sur, on ne peut en dire de même de l'état de la piste ; on pédale environ 30 % du temps, le reste étant du "poussage"... Il faut dire que les pluies ont ravagé le chemin devenu comme un lit de rivière : rigoles, graviers, sable... Notre quotidien !

 

P1020204

 

Le Paso de Sico se fait désirer ; en attendant, ca grimpe ! Encore un col que nous ne franchirons pas sur nos selles. Une fois au point le plus haut, on suppose que nous y sommes enfin... On suppose seulement car aucune indication ne nous le confirme. En outre, nous voyons la douane chilienne au loin en contre-bas, mais la route semble monter encore par la suite !

 

P1050839

 

Pour le moment, nous surplombons un sublime panorama : une lagune aux couleurs d'azur cerclée de montagnes aux roches rouges et ocres.

 

P1050835

 

Nous dévalons 5 petits kilomètres seulement et avant d'attaquer l'ascension, nous profitons du plus beau film qui soit pour déjeuner. D'autant qu'il nous reste du fromage et qu'il est interdit de passer quelconque produit frais au Chili. La pause est brève ; au bout d'une quarantaine de minutes, nous roulons de nouveau vers la douane. Enfin, nous roulons...

 

P1050842

 

Nous sommes accueillis avec beaucoup de sympathie par la Gendarmerie chilienne ; nous avons même droit à notre verre de jus de fruits, remplissage de nos gourdes et un bouquet d'herbes dites bénéfiques contre les maux de ventre (Rica Rica). Et puis forcément, leur surprise devant nos vélos : "Son biciletas Peugeot ! Pero no hay motor..." Et oui, le moteur ce sont nos guiboles :) Nous reprenons, enchantés ; hola Chile !

Comme vu d'en haut, la route monte, monte, monte ; plus que 4 km de poussée, un col à 4450 m pour enfin redescendre sur la mine El Laco.

 

P1050850

 

Elle est fermée mais gardée et d'autres cyclotouristes nous ont confirmé qu'on y trouverait de l'eau. En route, un pick-up de gendarmes passe à côté de nous, stoppe et nous propose : "On va jusqu'à San Pedro de Atacama, si ca vous dit...". Euh, gagner près de 200 km sans souffrir... ? Ben non, merci mais voilà c'est notre défi à nous d'y arriver à la force des gambettes. Ca les fait bien rire :) N'empêche, c'est sans regret même si c'est dur.

Nous arrivons à la mine où nous trouvons deux gardiens hyper serviables : ils nous installent dans l'une des chambres habituellement réservée aux mineurs, nous font chauffer de l'eau et nous passons un bon moment à discuter de nos vies respectives.

Ils passent 10 jours ici, puis 10 jours chez eux, en roulement avec d'autres personnes. La mine est fermée pour deux ans pendant qu'une autre est en fonctionnement et vice-versa.

En ce qui nous concerne, nous apprécions le fait d'être à l'abri, au chaud avec une cuisine ! Bon la douche, toujours pas... Mais au point où on en est, ca peut attendre Socaire (soit 90 km, ou deux jours de plus) :) Le soir venu, nos deux hôtes, Oscar et Raúl nous invitent à dîner avec eux : un plat de viande mélangée à des oeufs et des oignons. C'est très goûteux et ca tombe bien pour nous qui n'avions plus de protéines à manger !

 

P1020023

 

Distance : 25 km - Temps : 3h47 - Moyenne : 6,5 km/h

Partager cet article
Repost0
6 janvier 2012 5 06 /01 /janvier /2012 21:37
Joyeux anniversaire Anya !
Récit d'Aurel 
 
Aujourd'hui, nul besoin de se presser avec un réveil aux aurores car à 2000m et entourés de montagnes sous un ciel nuageux, nous ne risquons pas la chaleur des deux premiers jours...
Du coup, nous n'ouvrons un oeil que vers 8h. Le temps n'est plus ce qu'il était : ni vent ni pluie. Nous petit-déjeunons devant le spectacle du torrent sillonnant les emplacements du camping ; surement les restes du déluge d'hier.
 
P1010419
 
Puis nous remballons les affaires. A peine avons nous terminé de boucler la dernière sacoche que quelqu'un appuie sur le bouton "tempête". C'est quoi zz'bordel !??
 

Au moment où je stoppe la vidéo, un projectile atterri sur ma tête. PAFFFFFFFF ! D'un héroïsme à toute épreuve, je laisse le vélo sur place et fuis pour me mettre à l'abri. Je crie à Manue d'en faire de même. On se réfugie derrière un grand peuplier, malmené lui aussi par les rafales.
Instinctivement, je me frotte le crâne pour faire passer la douleur ; en regardant ma main, je découvre un rouge inquiétant... A voir l'expression de Manue, ca ne doit pas être joli joli ! Entre deux bourrasques, nous courrons vers la maison du proprio. Ce dernier nous informe que les conditions météorologiques vont empirer pendant les 2-3 prochains jours. Génial !
Nous apprenons que seuls voitures et bus peuvent accéder au col (3864m) ; camions, et accessoirement vélos, doivent patienter.
En attendant, Manue s'improvise infirmière. Aux vues de la plaie, il est fort probable que j'ai besoin de points de suture...
 
P1010427
 
Nous sommes donc obligés de bouger en direction d'un hopital pour soigner tout ca. Par chance, il y aurait un poste de secours 15 km plus bas. L'idée de faire demi-tour nous passionne nullement, mais nous n'avons guère le choix. Heureusement, c'est de la descente et le vent souffle dans notre dos (on enregistre ici notre record de vitesse : 78 km/h !).
Nous tombons sur un barrage de Police, régulant l'accès au col. Un bus affichant la direction de Mendoza est arrêté dans la file en attendant son tour. Manue trouve l'occasion trop belle, fait son visage de Calimero et demande au chauffeur s'il reste de la place pour deux pauvres cyclistes. Il accepte !
 
P1010431
 
Les deux vélos tiennent quasiment debout dans la soute, nous sommes assis sur de grands fauteuils en cuirs et c'est un bon moyen de rattraper un peu notre mois de retard :) Tout semble parfait jusqu'au moment où le chauffeur nous demande le prix du trajet Santiago-Mendoza en première classe... Bon, on ne peut pas gagner à tous les coups.
La montée au col où se situe la frontière Chili-Argentine est impressionnante.
 
P1010433
 
Manue contemple avec un grand sourire ce que le bus lui a permis d'éviter ; quant à moi, je regrette amèrement de n'avoir pu franchir la cordillière des Andes à la force des gambettes. Mais bon, la priorité étant tout autre (me soigner), je me console devant les paysages qui sont, côté argentin, parmi les plus beaux jamais rencontrés depuis le début de notre voyage. Les couleurs sont presque surréalistes !
 
P1010447
 
Pour parfaire la contemplation, le bus effectue même un arrêt devant l'un de mes rêves d'ascension, la montagne qui domine les deux Amériques : l'Aconcagua avec ses 6959 m !
 
P1010436
 
Une fois à Mendoza, nous nous rendons de suite à l'hopital ; direction les urgences. Et là, c'est la cour des miracles ! Manue est dans son élement :) Elle préfère rester dehors ! De visu, il y en a bien pour 2-3 heures d'attente avant de voir  une blouse blanche... Et pour patienter, c'est le festival des mourrants ! Des accidentés de la route, des visages tuméfiés par des bagarres, des boiteux, des crachottant... Bref, des vieux débris !
 
Je finis par passer entre les mains de "Super Docteur" ; vraiment sympa, il me fait une belle fermeture éclair, me file quelques compresses d'avance et me raccompagne même à mon vélo ! Il explique comment faire les soins à Manue et nous serre la main en guise de facture ! Trop fort le type ; 12 ans d'étude pour soigner gratos...
 
En sortant de là, nous filons dans une charmante auberge près du terminal de bus pour pouvoir repartir demain matin vers San Juan, dernière étape en bus . Nous pensons ainsi pouvoir rattraper la famille en vélo (rencontrée en Mongolie ; 2 parents, 4 enfants !) pour pédaler un peu avec eux.
Partager cet article
Repost0
5 janvier 2012 4 05 /01 /janvier /2012 12:10

Ce matin, on ne se laisse pas le choix : c'est 6h ! Pas de doute, c'est dur... D'ailleurs, nous sommes un peu lents à la mise en route et ne roulons qu'à 8h00 !

 

Nous sommes d'emblée dans des paysages qui commencent à ressembler à de la montagne : ca monte ! L'inclinaison des côtes n'est pourtant pas très violente, mais on avance à peine à 7-8 km/h ! A ce rythme là, on n'est pas rendu :)

 

P1010395

 

En chemin, nous faisons de nombreuses haltes dans les abricotiers et les pruniers que nous croisons. Qu'est-ce-que c'est bon... les abricots sont si murs qu'ont croirait de la compote, gorgés de soleil et de sucre. Un délice ! On en a d'autant plus besoin que nous sommes rapidement en hypoglycémie avec ces montées et ces petites pauses permettent de reposer jambes et fessiers !

 

P1010398.JPG

 J'ai mal au UC !

 

Vers 13h, on s'arrête enfin pour la pause. Impossible de trouver un coin d'ombre, si ce n'est à la terrasse d'un resto. Ma foi, nous sommes tellement cassés qu'on ne résiste pas ! On se régale de brochettes de viande et une bonne salade de fromage.

 

Un homme, curieux, s'approche pour discuter un peu ; nous voyant absorbés par la vue de nos premiers cactus, il nous apprend, entre autre, que le petit en forme de tabouret s'appelle : el asiento de la suegra (le siège de la belle-mère) :)    

Décidément, elles ont une renommée mondiale ces belles-mères !

 

Nous partons finalement au bout de 2h de pause ; les nuages arrivant, nous ne serons pas trop génés par la chaleur. Et puis, le vent souffle en notre faveur, alors autant en profiter !

 

P1010406

 

Le relief s'accentue visiblement ; on peine à grimper les côtes. Et puis, la pluie tombe ! Aaah, la montagne...

On enfile les vestes Gore-Tex mais ne nous arrêtons pas pour si peu :) Au bout d'une heure de montée, on finit par descendre des vélos pour les pousser en marchant. Mes genoux me font terriblement mal ; j'ai l'impression de ne plus avoir de cartilage entre la rotule et le tibia ! Alors, ca me soulage un peu de faire un autre mouvement que pédaler.

 

P1000968

 

Le climat ne s'arrange pas ; c'est un véritable déluge qui s'abbat avec de gros orages qui éclatent. On décide de s'abriter pendant un moment sous un tunnel. Etrange... Toute une file de camions et voitures est arrêtée, moteurs coupés... Nous allons voir un peu plus haut ce qui cause un tel stationnement : des hommes en gilets fluo nous expliquent que la rivière est sortie de son lit du fait des fortes chutes d'eau, provocant des éboulis de pierres sur la route !

- "Mais nous, on peut passer non ?

- Ah ca, surement pas !", nous répondent-ils, amusés...

La circulation est totalement interrompue et strictement interdite.

 

Bon ben, y'a plus qu'à retourner sous notre tunnel...

Nous nous refroidissons rapidement sans bouger ; bien sur, nous avons enfilé nos doudounes, mais nos jambes et pieds sont trempés. Et dire qu'il y a tout juste trois heures, nous aurions donné cher pour un peu d'ombre...

L'un des routiers près duquel nous patientons nous offre gentillement un thermos rempli d'eau chaude :) Adorables ces chiliens !

 

P1010413

 

Ca nous rechauffe drôlement bien. Et heureusement car nous devrons attendre comme ca plus d'une heure ! Quand finalement le traffic reprend, nous renfourchons les vélos pour avancer au moins jusqu'à un endroit où planter la tente.

 

P1010425

Difficile à croire, mais le torrent passait au-dessus du pont !

 

On se fait héler par la Police qui nous déconseille vivement (on peut même dire qu'elle nous interdit formellement :)) de continuer ; le vent soufflant encore très fort et les trombes continuant de tomber.  

L'agent nous indique un "camping" à quelques mètres... qui s'avère être, en réalité, le terrain d'une maison... dont le propriétaire arrive quelques minutes plus tard... Le policier lui explique que nous devons rester ici pour la nuit ; l´homme pas contrariant, nous montre les endroits où nous serons le plus à l'abri du vent et s'engouffre chez lui.

 

Pour notre part, on monte notre nid douillet. En déballant nos affaires, nous avons le plaisir de constater que nos sacoches sont parfaitement étanches ! Bonne nouvelle :)

Une fois dans la tente, nous ne bougeons plus de là jusqu'au petit matin. Nous sommes occis !

Partager cet article
Repost0
4 janvier 2012 3 04 /01 /janvier /2012 21:50

Le réveil sonne comme convenu ; mais à 6h, il fait encore sombre... Aah, ca tombe bien ca :) On le remet pour 6h40 ; petit répit pendant lequel on se rendort comme des souches ! Mais avec un bon café, on parvient à sortir du coma. Le temps de tout ranger et nous sommes en route à 8h.

 

P1010375.JPG

 On se confectionne deux anti-clébards.

Hier, il y a eu quelques courses poursuites.

 

Déjà le soleil est haut ; mais il fait encore frais... Ouf ! Nous avancons tranquillement ; voire même un peu trop. Une allure de marcheur du dimanche alors que nous sommes en faux-plat ! Qu'est-ce-que ca va donner quand il faudra franchir le col à 3864 m...

 

Avec ces effort, le petit-déjeuner est vite consommé ; heureusement, les arbres fruitiers ne manquent pas sur le chemin : prunes, abricots et oranges à foison nous apportent une énergie fort nécessaire pour vaincre les reliefs !

 

P1010388-copie-1.JPG

 

Le poids de nos vélos est un véritable frein. C'est si lourd que nous avons même du mal à les manoeuvrer à l'arrêt ! Mais les paysages sont là pour nous faire oublier tous ces maux...

Nous apercevons la chaîne montagneuse aride et à la végétation éparse, mais à ses pieds, des champs verdoyants de maïs et colza, vergers et même quelques vignobles. Ca commence à être très beau !

 

Malgré la difficulté et la chaleur qui peu à peu prennent place, nous avancons bien. Rien à voir avec hier dans les cailloux ! Il faut dire qu'avec nos randonneuses Peugeot aux grandes roues, ca file ! Et puis... nous roulons aujourd'hui sur la bande d'arrêt d'urgence de l'autoroute...

 

P1010383.JPG

 

J'imagine très bien votre tête ; devinez de qui vient cette idée ? :) Mais pas d'inquiétude, tous les cyclo-touristes passent par cette route ; nous avons croisé plusieurs vélos de courses, deux camionettes de gendarmes ne nous ont absolument rien dit et nous passons même un péage sans problème ! Je suppose que c'est toléré...

 

P1010385.JPG

 

Mieux encore, à l'approche d'un tunnel, un gars de la voierie nous arrête ; il nous signale que c'est trop dangereux à vélo car il n'y a pas de bas-côté et nous indique qu'il va nous faire passer en pick-up ! On met donc nos bicylettes à l'arrière et grimpons en voiture.

 

P1010387.JPG

 

On gagne deux kilomètres de montée :) Héhé, la classe !

En plus, à la sortie du tunnel, surprise : de la descente ! Youhouuuu ! On file à 58 km/h. Rien d'étonnant avec le poids qu'on pèse ; on est même un peu ralentis à cause de la prise au vent...

 

Nous dévalons ainsi jusqu'à la pause déjeuner. Il est 12h30 et nous avons déjà parcouru 36 km ; on est K.O.. On sort de l'autoroute pour s'offrir une bonne sieste à l'ombre de grands chênes. On ne dort pas vraiment, mais c'est tout-de-même réparateur.

 

P1000960.JPG

Almanzo Wilder

 

Nous ne repartons que vers 16h, Aurel n'y tenant plus ! Moi, j'aurais bien fini la journée à contempler les feuilles dentelées de notre "parasaol" :)

On subit quand même la chaleur à ces heures-ci ; nous dégoulinons. En plus, fini les faux-plats, place aux côtes !

 

 P1010390.JPG

 

Les deux dernières heures ne seront faites que de montées. Autant dire qu'à 18h30, quand nous trouvons un carré de pelouse appelé "camping", on n'hésite pas une seconde. Les sanitaires sont d'un lugubre... la douche est froide, mais à choisir, nous n'aurions pas voulu d'eau chaude. Même si c'est un peu dur au départ, rien de plus relaxant ; et puis indispensable !

 

   P1010392.JPG     P1010393.JPG  

 

Partager cet article
Repost0
3 janvier 2012 2 03 /01 /janvier /2012 17:12

1er janvier : joyeux anniversaire Steph !

 

 

C'est le grand jour ! Celui où nous récupérons nos vélos ! En plus, cette fois c'est sûr car Emmanuel Valin (Chef de produit Peugeot Chile) nous a confirmé par mail hier leur arrivée :)
Nous avons rendez-vous à midi à la concession ; cela nous laisse le temps de plier bagage, quitter notre superbe auberge (snif) et surtout aller chercher nos 4 CDs de photos que nous avons donné à graver... Déjà plus de 7000 photos, triées ! C'est pas un album mais une encyclopédie qu'on va pouvoir éditer :)

 

11h arrive... En avant pour l'aventure ! On part chargé comme des mules pour accueillir nos montures. Heureusement, Peugeot Chile est accessible en métro. Quand nous arrivons, nous sommes recus avec de grands sourires et beaucoup de questions par le personnel. Ils nous aident à débaler les cartons, sortir les vélos de leur emballage... Tous sont à nos petits soins :)

 

P1010362.JPG


Enfin, les voici ! Ils sont encore plus beaux qu'au premier jour ! Tout y est : les sacoches étanches, les casques, notre road-book, nos selles amorties, le matériel de réparation... Tout. C'est formidable !

Aurel prépare les vélos pendant que j'imprime les cartes de la partie à vélo que nous n'avions pas prévue, c'est-à-dire, Santiago du Chili -> Mendoza (Argentine).

 

Alejandro est super avec nous ; il nous prête ses outils, remplit nos gourdes d'eau, gonfle nos pneus, nous donne une boisson énergisante... Bref, nous sommes choyés, encouragés et même félicités (avant d'avoir réussi quoi que ce soit) !

 

Par chance, en partant, nous croisons rapidement Emmanuel qui ne devait être là aujourd´hui. Brève rencontre mais très sympathique ! Et puis, c'est plaisant de mettre un visage sur un nom, surtout quand c'est la personne qui a permis la réception de nos vélos :)

 

P1010365.JPG


Un énorme merci à tous les acteurs de notre bonheur du jour,

merci à Peugeot France et Peugeot Chili.

 

Nous saluons tout le monde et quittons la concession.

Il est déjà 15h ; avec toutes ces émotions, on en avait même oublié de déjeuner. Nous donnons nos premiers coups de pédales en direction d'un centre commercial. Nous y faisons quelques courses pour le repas et profitons de l'ombre pour manger et faire quelques ajustements sur les vélos. A peine 3 km effectués et nous mesurons déjà amplement à quel point nous allons soufrir de la chaleur (34°C à l'ombre... mais il n'y a pratiquement jamais d'ombre :( ) !

 

Quand nous repartons, il est 16h30 et pourtant, le soleil est encore écrasant. Heureusement, nous quittons rapidement les grands axes et nous nous retrouvons sur des chemins plus ombragés. En revanche, comme on ne peut pas tout avoir (et non...), c'est de la piste bien caillouteuse ! (merci Google Maps)

 

P1010370


Alors là, ca devient dur... Parce qu'un vélo de plus de 40 kg, ca n'avance pas comme ca là-dedans. En plus, nous devons faire demi-tour sur un petit bout de chemin car on s'est trompé... Bah tiens ! Ca tombe bien, j'adoooore les galets >( ; c'est parfait pour rouler.

Nous parvenons malgré tout à parcourir environ 40 km avant de stopper notre première "journée" ; nous sommes cuits (c'est le cas de le dire) et mes genoux commencent déjà à couiner...
Et puis, 20h, c'est une heure raisonnable pour planter la tente, se doucher et dîner.

 

P1010374

 

La décision est prise : demain, nous essaierons de partir très tôt afin de pédaler sous des températures plus humaines. Nous pensons faire une longue coupure le midi, en profiter pour faire une sieste peut-être et ne repartir que vers 16h30. Nous verrons si ce rythme nous convient mieux... Demain, réveil à 6h donc.

Partager cet article
Repost0