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28 décembre 2011 3 28 /12 /décembre /2011 17:15

La propriétaire de la guest-house nous a préparé le petit-déj ce matin... Bien qu'ayant tout ce qu'il nous faut dans les sacs, nous ne résistons pas à l'appel de la facilité de juste laisser glisser ses pieds sous la table et se faire servir...

Nous prenons notre temps, profitant d'être dans un salon avec un tasse de café qui ne refroidit pas instantanément à cause du vent ou de la température extérieure ; appréciant aussi de déjeuner en paix, loin des assauts des taons et autres saletés du genre !

 

Puis, nous nous rendons au terminal de bus et demandons deux tickets pour le prochain départ pour Santiago. "Plus qu'une place aujourd'hui et une autre vendredi...", nous annonce la guichetière ; sinon, c'est lundi ! Oh nooooon....

Mais l'espoir renaît quand elle nous demande d'attendre midi, en cas de désistement. Et par chance, une deuxième place se libère pour aujourd'hui. Départ à 14h !

 

Nous courrons, tout joyeux, récupérer nos affaires à l'auberge ; mais la dame est sortie faire ses courses et a tout fermé à clé. Nous n'avons pas beaucoup de temps avant le départ... Tampis, les fenêtres du haut sont restées ouvertes, alors on pénètre dans la maison. On lui expliquera...

 

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On remballe les sacs et laissons sur la table du salon un petit mot avec les sous pour la nuit et le petit-déj. Quelques secondes après, la voici qui rentre... Quand elle nous voit, elle fait clairement la tête, surement persuadée que nous comptions partir comme des voleurs. Je lui explique la situation, que notre bus est dans une heure et que nous devons faire des courses avant de partir, etc. Mais elle semble vraiment pas contente.

Alors, je lui dis que nous avons laissé notre dû sur la table et là... Alleluia  ! Son regard s'illumine, elle fonce vérifier nos dires et trouve notre petit mot. A ce moment-là seulement, elle nous croit et comprend qu'on ne voulait pas mal faire.

On s'excuse platement d´être rentré par une fenêtre, mais elle nous sourit maintenant, compréhensive. Ouf ! Elle était si gentille que ca nous aurait peiné de partir fâchés...

 

Bon aller, nous filons à la station ; quelques courses alimentaires pour tenir les 44 heures de transport qui nous attendent (!) et hop, c'est parti !

Durant les premières 24 heures, le bus passe deux fois la frontière avec l´Argentine sur de la piste. Le contrôle de la douane chilienne est impressionnant : Policiers en grand nombre, formulaires à remplir, bus et bagages inspectés par les chiens renifleurs.

 

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Ayant pris les deux dernières places restantes, Aurel et moi sommes séparés... mais pas bien loin puisque l'un devant l'autre. Pas de chance pour Aurel qui passe la moitié du trajet à côté d'un Flamby : la dame s'épend de tout son gras sur lui, épousant parfaitement les contours de l'accoudoir central :)

 

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Mais, il est où l'accoudoir ?

 

N.B. : On se permet de dire ca parce qu'elle n'était vraiment pas aimable... 

 

La nuit tombant, le ciel nous offre une fois de plus, une de ses plus belles toiles.

 

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commentaires

P
Bonne route les amis! Vive les flambys qui mangent les accoudoirs (allez Manu on t'a reconnue sur la photo... tu te laisses allée!)
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T
<br /> <br /> Perrin t'es trop forte ; tu parviens à nous faire éclater de rire à des milliers de kilomètres !<br /> Bon, évidemment je préfère quand c'est sur la tronche d'Aurel... mais bon, je ne t'en veux pas pour cette fois. C'est bien parce que c'est la nouvelle année hein ! T'avises pas de recommencer<br /> :)<br /> Une merveilleuse année mon Perrin ! Je t'embrasse fort ainsi que Tite Fille, Esther et Seb.<br /> <br /> <br /> <br />