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19 février 2012 7 19 /02 /février /2012 15:50

Nous avons dormi comme des anges dans la maison du Seigneur :) Nous commencons à pédaler vers 9h sous un ciel un peu voilé mais nous épargnant ainsi la brûlure du soleil d'altitude.

Et nous plongeons de suite au coeur de l'action : la rivière a tout simplement élu domicile sur la piste ne nous laissant pour passage que les bas-côtés ensablés ou encore la voie de chemin de fer !

 

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Parfois même, nous sommes obligés de passer dans l'eau tant les autres solutions ne sont guère engageantes... Sur les 10 premiers kilomètres, on peut dire que nous aurons touché à tout ! Si bien que nous mettons 2h30 pour nous sortir du bourbier.

Soudain, au détour d'un long virage, la vie nous offre l'un de ces moments fabuleux, l'un de ceux qui reste à jamais gravé en mémoire, notre premier troupeau de lamas ; un instant magique et suspendu au-dessus de toutes les difficultés traversées.

 

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Ils sont là, paisible, broutant dans l'immensité devenue verte, nous regardant passer interloqués autant que nous. La plupart ont déjà une laine bien dense et emmêlée ; mais certains petits ont un pelage qui a l'air si doux, si propre ! On les croirait sortis du toiletteur :)

Il n'est que 11h40, mais ayant déjà faim, nous sautons le goûter pour déjeuner de suite. La pause est courte car nous n'avons fait que 12 km ce matin. Quand nous reprenons le chemin, la piste est redevenue acceptable et nous filons dans un décor de dunes de sable à la végétation très clairsemée. C'est drôle comme on passe de 12 km en 2h30 à 14 en 1h !

 

De nouveau, le paysage se met à changer ; nous entrons dans le Salar del Rincon : une désert de sel et de sable.

 

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La piste s'en ressent immédiatement ; nous peinons sur de la tôle ondulée, des bacs à sable, des graviers, des marais boueux... bref, nous sommes considérablement ralentis.

 

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Dans un sens, voilà qui nous laisse amplement le temps d'admirer la lagune en contre-bas avec ses couleurs bordeaux, blanche et ocre.

C'est vrai que la route sinueuse, à flanc de montagne, dominant tout le salar est magnifique.

Vers 16h30, lessivés par tous ces terrains peu favorables au vélo, nous choisissons de planter la tente au beau milieu... de rien ; juste l'incroyable paysage se couvrant de gris.

 

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Distance : 48,5 km - Temps : 4h37 - Moyenne : 10,5 km/h

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commentaires

I
Putain cette tente au milieu de rien, ces lamas en liberté et ce temps si changeant... ça m'angoisse à distance!! Note pour plus tard, ne pas partir en vacances avec vous!! ;))
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T
<br /> <br /> Oh ben non Isa, je comptais de plus en plus sur toi, moi ! Oui, j'y croyais ;)<br /> <br /> <br /> <br />
J
Mince il y a un autre Jéjé: je ne me rappelle pas en avoir chier à tes côtés. J ai toujours évité (raté) vos aventures. Bises. Jérôme.
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J
Mince, c était ecrit au contrat dans les toutes petites lignes: pour en chier!<br /> Notre journée de merde semble bien rose à côté de la vôtre. Merci pour la remise à niveau du "pire". Jéjé
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T
<br /> <br /> Avec le temps, le pire devient le meilleur ; tu en connais un rayon et pour la plupart, nous l'avons vécu ensemble. <br /> <br /> <br /> Je dis souvent à Manue : "tu verras dans une semaine, on va en rire". Sur le moment, tu verrais la tronche qu'elle tire !<br /> <br /> <br /> <br />