Et voilà, 24h de transport pendant lesquelles on n'a pas vu la nuit... et n'avons donc pas dormi !
Mais l'euphorie est telle, la curiosité de ce que l'on va ressentir en voyant nos parents si forte, le bonheur si proche, que nous sommes encore plein de dynamisme :)
On attend les bagages... Les vélos sont-ils bien arrivés aussi ? Nous sommes dans un petit terminal de Roissy Charles de Gaulle, tout près des vitres derrière lesquelles nos proches ne devraient plus tarder...
Que de palpitations ! Le café est un bien faible excitant comparé à la force de l'émotivité ! Mon cœur bondit de ma poitrine au moins deux fois par seconde... J'entends tambouriner sur les parois vitrées derrière nous... Ségolène, Laurent... puis ma mère, ma grand-mère... et enfin Marie-France et Jacques ! Notre comité d'accueil est là, à deux pas de nous.
Surexcités, survoltés, émus, on attrape notre barda et franchissons les portes pour fondre dans les bras de ceux qui nous ont tant manqué. L'exaltation est à son comble ; Aurel verse quelques larmes tandis que je me liquéfie ! Quel bonheur que les retrouvailles, quelle joie que de vivre et d'être avec ses proches.
On se regarde, on se sourit, on se touche, on s'embrasse... Sensations retrouvées.
Ça y est, on ne se quittera plus de si tôt pour aussi longtemps.
Comme c'est merveilleux de "rentrer chez soi".
Voilà.